Notre cabinet vient d’achever sa première mission de vérification de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) pour une société cotée.
Un exercice passionnant, exigeant, et surtout porteur de sens.
Dans ce contexte, la formation « Visa durabilité » proposée par la CNCC a été un véritable levier. À la fois dense et structurée, elle nous a permis d’aborder cette mission avec méthode, en s’appuyant sur un cadre normatif clair et des retours d’expérience concrets. Cette montée en compétence s’est révélée précieuse dès les premières phases de la mission, notamment pour la compréhension fine des indicateurs ESG, leur articulation avec la stratégie de l’entreprise, et l’analyse critique des dispositifs de collecte de données.
L’audit extra-financier présente évidemment des spécificités, mais il ne s’agit pas d’un saut dans l’inconnu. Les commissaires aux comptes disposent d’une boîte à outils robuste pour appréhender ces travaux. L’approche par les risques, la documentation des contrôles, l’analyse des processus ou encore la recherche d’éléments probants : autant de réflexes professionnels éprouvés dans le cadre de la certification des comptes, et parfaitement transposables à l’audit des données de durabilité.
Un autre facteur de réussite réside dans la complémentarité des profils au sein de l’équipe. Dans notre cas, le signataire ayant une formation initiale d’ingénieur, cela a permis d’établir plus facilement un dialogue avec les directions techniques et RSE de l’entreprise, et de mieux appréhender certains enjeux de matérialité.
Ce premier rapport d’audit de DPEF confirme notre conviction : les commissaires aux comptes ont toute leur place dans le paysage de la durabilité.
Leur indépendance, leur rigueur méthodologique et leur expérience du contrôle des données sont des atouts solides pour accompagner les entreprises dans cette nouvelle ère de la transparence.
